Quelle est la différence entre la conscience et l’inconscient ?
La conscience est le propre de l’homme. Voilà ce qui nous différencie par exemple d’un animal ou d’un objet. Cette faculté d’être conscient implique de connaître son existence en soi mais aussi par rapport au monde qui nous entoure.
Mais qu’en est-il de la faculté d’être inconscient ?
Le conscient et l’inconscient constituent les deux aspects d’une même réalité. Il s’agit en effet des deux facettes de l’état psychique de l’homme. Le premier est celui qui prévaut en général lorsque tu es éveillé tandis que l’autre est plutôt enfoui au second plan. Et pourtant, l’inconscient est le siège d’un pouvoir important. Aussi est-il intéressant d’y avoir accès de temps en temps. C’est d’ailleurs possible par le biais de l’hypnose.
Qu’est-ce que la conscience ? Et qu’est-ce que l’inconscient ? Et quelles différences y a-t-il entre les deux ?
On te dit tout dans les lignes qui suivent.
Le conscient
Être conscient, c’est être conscient de soi-même. C’est également être conscient du monde qui nous entoure. Mais qu’est-ce exactement que la conscience ?
Définir la conscience
Selon André Comte Sponville, la conscience est « l’un des mots les plus difficiles à définir ». Il n’avait pas tort.
Cependant, le dictionnaire en ligne CNTRL définit la conscience comme étant « l’organisation de son psychisme qui, en lui permettant d’avoir connaissance de ses états, de ses actes et de sa valeur morale, lui permet de se sentir exister, d’être présent à lui-même.»
Cependant, cette définition nous semble incomplète. De ce fait, nous rejoignons la position du site Wikipedia selon laquelle le terme peut revêtir au moins 4 volets :
- Un volet moral. Il s’agit justement de celui qui correspond à la définition que nous venons de citer.
La conscience morale implique pour l’homme de reconnaître la valeur morale de ses actes.
- Un volet psychologique. Dans ce sens, la conscience se définit comme la « relation intériorisée immédiate ou médiate qu’un être est capable d’établir avec le monde où il vit ou avec lui-même ». On parle alors plus précisément ici de l’état de conscience. Il s’agit ainsi de notre état lorsque l’on est éveillé. Il nous permet d’être vigilant sur le monde qui nous entoure.
- Un volet humain. La conscience constitue en effet le critère qui nous distingue de l’animal ou d’un objet.
- Un volet imaginaire. La conscience constitue ainsi « l’ensemble des représentations d’un sujet conscient ».
En termes plus simples, on parle surtout d’état conscient. L’état conscient est l’état qui nous permet d’être vigilant du monde qui nous entoure mais aussi de faire attention à notre propre existence. L’état conscient possède ainsi un aspect intrinsèque et extrinsèque. Le concept englobe en effet la conscience de soi mais aussi la conscience du monde extérieur.
La conscience de soi
Comme nous l’avons dit, l’état conscient englobe deux aspects. L’un d’eux consiste à prendre conscience de soi. Il s’agit de la faculté de l’homme à être conscient de son existence (cela nous rappelle un certain Descartes avec son « Je pense donc je suis » !). Il s’agit de la faculté de prendre conscience de ses pensées et de ses actes.
En ce sens, on peut parler de conscience psychologique. Il s’agit d’une spécificité propre à l’homme. D’un point de vue philosophique, c’est René Descartes qui fait véritablement figure de référence lorsque l’on aborde le sujet de la conscience.
En effet, pour en arriver à sa célèbre affirmation, il a entrepris un véritable travail d’expérience philosophique. Il commence en effet à mettre en doute toute chose existante. Et même de sa propre existence. Puis, c’est dans ce travail de doute qu’il a fini par se rendre compte que puisqu’il est conscient qu’il doute, cela l’assure de sa propre existence.
Il considère en effet le doute comme une forme de pensée. Puisqu’il possède la faculté de penser, alors il existe. Cette conscience, cette faculté de penser est donc la faculté déterminante qui fait de nous qu’on existe.
La conscience face au monde extérieur
L’état de conscience implique, par ailleurs, la conscience du monde extérieur. C’est ainsi la faculté de connaître et d’appréhender le monde extérieur, des autres mais aussi des choses.
La conscience du monde extérieur constitue une composante fondamentale de la conscience de soi. Celle-ci se développe et s’affirme en effet en rapport aux autres ou aux choses.
L’homme prend véritablement conscience de lui-même à travers ses rapports avec les autres. Sa conscience de lui-même a en effet besoin du regard et de la reconnaissance des autres pour s’affirmer.
En fin de compte, la conscience face au monde extérieur ne constitue en fait qu’un aspect de la conscience de soi. En effet, la conscience de soi ne se fait forcément que par rapport à un objet. On parle alors d’objet de conscience.
L’inconscient
L’inconscient est l’état second qui se cache derrière notre état conscient. Il ne peut surgir que si celui-ci est mis en pause, volontairement ou involontairement.
Définir l’inconscient
L’inconscient est le siège des rêves, des émotions et de l’imagination. Il est souvent associé à nos angoisses, nos pulsions coupables, nos désirs inavoués, etc. Pour résumer, il s’agit d’une partie de notre psychisme sur lequel nous n’avons pas de contrôle.
Par définition, l’inconscient est tout ce qui ne relève pas de notre conscience. Tout ce qui n’est pas conscient.
L’inconscient est l’endroit où sont stockés tous nos refoulements. Tout ce qui nous paraît inacceptable y est donc enfoui. Mais alors, l’inconscient est-il seulement un réservoir passif ?
Et bien non car il nous envoie souvent des messages, notamment à travers les rêves. Pour Carl Jung, auteur de nombreux ouvrages sur la conscience, les rêves constituent un moyen d’accès à l’inconscient.
Aussi, l’inconscient fait peut-être office de réservoir ou d’usine de stockage. Cependant, il ne fait pas l’ignorer pour autant. En effet, il est vital d’explorer son inconscient car c’est aussi une manière de mieux te connaître et mieux vivre.
Il faut savoir que l’inconscient contient aussi nos ressources et nos trésors. C’est donc en entrant en contact avec l’inconscient qu’on finit par développer notre potentiel.
Voilà pourquoi il existe des méthodes comme l’hypnose ou la méditation. Celles-ci nous invitent à partir à la découverte de ce monde inconnu qu’est l’inconscient.
L’inconscient selon Freud – La psychanalyse
Le concept de l’inconscient est une notion majeure dans le domaine de la psychanalyse. C’est pourquoi on va s’intéresser à Freud, le fondateur de cette discipline.
Ce neurologue autrichien décompose notre mécanisme psychique en 3 parties :
- Le « Ça » ou inconscient, siège de désirs immoraux comme les pulsions sexuelles, les pulsions violentes, les pensées immorales, etc.
- Le « surmoi » qui est une zone de censure ou de filtre des désirs et des pensées inacceptables.
- Le « moi« . C’est l’état conscient qui renvoie les désirs moralement acceptables.
Ainsi, pour Freud, l’inconscient est une sorte de zone de refoulement car c’est là où notre état psychique repousse les pulsions indésirables ou inavouables.
Aussi, chacun de nos actes, pensées ou émotions découlent du conflit intérieur permanent entre le principe de réalité qui préside le « moi » et le principe de plaisir qui sous-tend le « ça ».
Et pourtant, malgré le système de filtrage qui s’opère, l’inconscient arrive toutefois à produire un effet sur notre état conscient. Il le fait par l’intermédiaire des rêves, des lapsus ou des actes manqués.
Loin d’être aussi fataliste, la position d’Emile Coué ou plus loin dans l’histoire, de celle des adeptes du magnétisme animal (Franz Anton Mesmer ou le marquis de Puységur), a une autre acception de l’inconscient. En effet, Freud voyait l’inconscient comme quelque chose d’interdit, de tabou car il abrite toutes les pensées et les pulsions malsaines. Or, pour Coué, l’inconscient est, en revanche, un réel allié, le siège de toutes les ressources réelles de notre corps.
C’est ainsi qu’au contraire, chacun devrait essayer d’atteindre son inconscient (et non le le filtrer ou le censurer). C’est même la raison d’être des pratiques comme l’hypnose ou la méditation qui servent justement à avoir accès à l’inconscient et aux ressources qu’il abrite.
Utiliser son inconscient pour maîtriser la loi de l’attraction
Le livre La Méthode Georges définit la loi de l’attraction de la manière suivante :
« La loi de l’attraction est une règle de fonctionnement de l’Univers qui fait que tu attires dans ta vie un certain nombre de choses auxquelles tu fais attention. »
L’Univers est régi par un certain nombre de lois naturelles. La loi de l’attraction est l’une d’elles.
Au même titre que la loi de l’électromagnétisme ou la loi de la gravité, elle fonctionne naturellement. Cependant, en utilisant la bonne méthode, il t’est possible d’en contrôler les effets dans ta vie.
En effet, en vertu de la loi de l’attraction, tous matériaux, corps, organismes et mêmes nos pensées et émotions émettent des fréquences. Nous fonctionnons ainsi comme des émetteurs-récepteurs si bien que nos pensées attirent à leur tour les fréquences de même nature.
Celles-ci donnent alors lieu, à leur tour, aux événements et expériences de ta vie.
Aussi, si tu veux attirer de bonnes choses et faire se réaliser les expériences que tu souhaites, il te suffit de garder un état d’esprit positif.
Ces dernières permettent de s’aligner avec les bonnes vibrations afin d’attirer ce que tu souhaites dans ta vie. Pour cela, plusieurs méthodes peuvent t’ aider. On retrouve notamment
- la médiation
- les exercices de respiration
- la visualisation
- l’hypnose.
Cette dernière est particulièrement efficace car elle permet d’entrer en contact avec l’inconscient, siège de nos désirs profonds mais aussi de nos ressources. C’est ainsi en suggérant nos projets à l’inconscient, tout en vibrant positif, qu’on arrive à faire en sorte que la loi de l’attraction travaille pour nous.
Si tu désires apprendre à maîtriser la loi de l’attraction et sur les méthodes à adopter afin de l’utiliser à ton avantage, nous te recommandons le livre La Méthode Georges. Ce dernier propose en effet un véritable guide en la matière.
Quelles différences entre le conscient et l’inconscient ?
Le conscient et l’inconscient, nous l’avons dit, sont les deux facettes de notre réalité psychique. L’état conscient est notre état lorsque nous sommes pleinement éveillé. Cependant, même en étant éveillé, l’inconscient peut se manifester en de courts instants.
Cela arrive notamment lorsque tu réalises une action à laquelle tu es habitué comme conduire sur un chemin que tu empreintes tous les jours. Pendant un instant, tu relâches un peu ton attention et te mets à penser à une chose tout à fait hors contexte. Cela revient d’ailleurs à la théorie de Freud selon laquelle les pensées indésirables peuvent se déguiser pour éviter la censure et se manifester dans l’état conscient.
En plus de cette différence dans leur mode d’apparition, le conscient et l’inconscient diffèrent également dans leur manière de traiter les informations qui arrivent dans le cerveau. Celui-ci est en effet assailli de manière permanente par des informations qui parviennent à travers les 5 sens.
Celles-ci ne peuvent pas toutes être traitées par le cerveau ou on en perdrait la tête. Voilà pourquoi, seule une partie est traitée (par le conscient) tandis que la plupart est conservée (par l’inconscient). Le cerveau ne peut en effet prendre en compte qu’une infime partie de ces informations qui se comptent en milliards. Autant dire que l’inconscient joue ici un double rôle de rempart (contre la folie ou l’inflation d’informations) et d’usine de stockage.
Par ailleurs, conscient et inconscient utilisent des ressources différentes. Si le conscient utilise davantage l’esprit logique, l’inconscient fait appel à l’intuition (rappelle-toi l’opposition entre réalité et plaisir chez Freud). Ainsi, chacun assure des missions bien précises. Le conscient comme l’inconscient possèdent ainsi chacun leurs propres potentialités et leur utilité.
En conclusion, l’état conscient est notre esprit logique, notre état au quotidien lorsque nous sommes éveillé. En revanche, l’inconscient est le siège des rêves et de l’imagination. Selon Freud, il abrite nos désirs refoulés. Coué, quant à lui, pense que l’inconscient est le siège de ressources illimitées.
Ces deux états psychiques ont des missions différentes mais complémentaires. La conscience nous permet d’analyser, d’être rationnel et d’agir et de mesurer les conséquences de nos actes. De l’autre côté, l’inconscient emmagasine les informations sous forme de souvenirs, nous confère l’esprit créatif, etc. Pour être parfaitement équilibré et pour utiliser le maximum de tes pensées, tu dois donc savoir utiliser les deux. Une manière d’y arriver consiste à faire de l’autohypnose.